
Pour les postdoctorants syndiqués des universités québécoises
Polytechnique - U Laval - U de Sherbrooke - U de Montréal - UQAR - U Mcgill
Le pouvoir de négocier collectivement vos conditions de travail représente assurément l’un des principaux bénéfices de la syndicalisation. Et ce pouvoir, bien réel, ne trouve pas d’équivalent en milieu de travail non syndiqué. Voici pourquoi.
Regroupés et solidaires, les travailleurs sont en meilleure position pour promouvoir leurs intérêts et faire respecter leurs droits face à un employeur. C’est l’effet de la force du nombre ou, si vous préférez, le principe que l’union fait la force.
Les syndiqués ont aussi un autre atout dans leur manche : la négociation collective telle qu’encadrée par le Code du travail. Le Code prévoit en effet des mécanismes pour atténuer l’asymétrie du pouvoir inhérente à la relation entre un employeur et ses travailleurs. Il permet ainsi aux parties patronale et syndicale de négocier sur un pied d’égalité.
Sources :
1) Ministère du Travail, Le Code du travail en questions et réponses, édition 2014
2) Sur la notion de bonne foi, voir cette décision de la Cour suprême, points 99 à 105